S’inspirant des pionniers Can et Herbie Hancock, la création d’une chanson de Mildlife est un véritable processus constant de taquinerie et de traction, d’expansion et d’affinage. De temps en temps, ils partent d’une idée distincte et précise, mais le plus souvent, c’est autour de moments de spontanéité en sutodio que le groupe s’attache à créer. Certaines de ces graines ont été plantées dès le début par le groupe, parfois elles ont été oubliées, et puis redécouvertes : tout cela participe au processus de création des morceaux de l’album.

Le groupe est animé par une immense énergie et excitation lors de leurs concerts. Leur habilité dans l’improvisation permet aux australiens de modifier et de surfer sur un nouveau langage dans leurs compositions. Présenter les chansons sur scène est un processus de transformation, le public façonne les morceaux, il se les accapare au même titre que les morceaux les enivrent. Mildlife se présente comme du funk-house cosmique pour une fête aux confins de l’univers.